rouge fiancée des moines-cavaliers
au corps à l'errance condamné
lourd de charme d'extase de cactus
à contre-jour en la mémoire entrouvrant
une rose
pâture de l'océan
o rouge répété je bénis ton insomnie
langues hybrides diviseuses d'écumes fétides
égarées sur les lèvres de tous migrateurs
infatigables buveurs d'azurs et de gouffres
surgis de ciels monstrueux
pareils à des mers bissexuées
infatigables déchiffreurs tatoués de glaise
jetant vos raquettes charnues sur ces eaux
telles des étoiles épineuses
o toujours fiancée au sang de jadis
laisse-moi sculpter ton temps à l'heure
(....)
J'ai un faible pour ce poème dont,à souhait,je n'ai pas respecté la version initiale parue dans mon recueil "Hybrides" (1991)
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